Un mot, un article : Les crimes d'honneur
Les crimes d'honneur, une des pratiques coutumières préjudiciables parmi les plus répandues dans le monde, elles touchent plus de 5000 individus chaque année. Néanmoins le chiffre réel est très complexe à calculer, en raison de l'étalement de cette pratique dans le monde et de la capacité des victimes à exprimer leur vécu.
Cette pratique est définit par la plateforme d'information suisse des Nations Unis telles que des "punitions infligées à certaines personnes pour leur manquement à l'honneur d'un groupe.". La plateforme ajoute que cette pratique peut prendre la forme d'une violence psychologique mais peut aller jusqu'au meurtre. C'est donc un acte volontaire et très souvent prémédité.
L'honneur du groupe est donc la raison majeur de cette pratique. C'est donc quand les normes et les valeurs du groupe [leur honneur] sont bafouées par un individu que celui-ci apparaît alors comme déviant pour le reste des membres et est donc parfois mis en marge du groupe. Avant de poursuivre cette étude du crime d'honneur, faisons un point sur les définitions (voir source en fin d'article).
Quand est-ce qu'un individu est-il considéré comme déviant ?
Comme indiqué précédemment, un individu déviant est une personne qui ne suit pas les règles prescrites par les membres de son groupe. Ainsi cette déviance peut prendre de nombreuses formes en fonction des multiples cultures des différentes régions du monde. De ce fait, dans certains pays, une femme ayant un rapport sexuel hors-mariage peut être considérée comme déviante quand bien même ce rapport peut s'avérer être non-consenti par l'individu. Mais bien des raisons s'ajoutent à celles-ci comme la désobéissance sous toutes ses formes, mais les causes majeures sont celles liés aux questions de virginité ou de relations sexuelles.
Et bien, selon un article d'Amnesty International (organisation non-gouvernementale internationale), les crimes d'honneur ne rentrent pas dans un quelconque modèle religieux mais bel est bien dans la culture.
Étant donné que l'on parle de manquement à l'honneur d'un groupe, la victime connaît bien souvent l'individu qui s'en prend à elle. En effet, selon l'ONGI, Amnesty International, bien souvent, c'est la famille ou les proches qui commettent ces actes.
Là encore, la réponse se trouve au cœur du processus de la déviance et de la stigmatisation.
En effet, les coupables ou du moins les personnes commettant ces actes accompagnent leur pratique d'une forme de violence psychologique.
Par exemple, si une jeune femme a eu une relation hors-mariage, ses proches vont lui reprocher cela en lui répétant que son acte est mal et déshonore le groupe. Elle est donc stigmatisé comme déviante. De ce fait, elle va avoir une image de dépréciation sur elle-même. Il est ainsi plus simple de comprendre la raison de cette absence de communication à une personne tierce. Effectivement, la culpabilité et le sentiment d'avoir mérité sa "punition" sont bel est bien au centre du processus. Par ailleurs, les poursuites judiciaires sont peu communes comme le savent les personnes commettant des crimes d'honneur.
Certaines victimes du crime d'honneur sont parfois brûlées vives, lapidées ou bien même ligoté, jeté dans des puits ou encore subissent des attaques à l'acide. Toutefois la violence des crimes d'honneur peut également être psychologique comme indiqué précédemment.
Les acteurs de ces pratiques sont bien souvent protégés, comme au Pakistan par exemple, où l'individu doit seulement avoir été pardonné par sa victime pour éviter la condamnation (selon un reportage France 24). Néanmoins dans un certains nombre de pays, les gouvernements et les chefs religieux dénoncent cette pratique.
Sources et documents complémentaires :
Tout d'abord qu'est-ce que le crime d'honneur ?
Cette pratique est définit par la plateforme d'information suisse des Nations Unis telles que des "punitions infligées à certaines personnes pour leur manquement à l'honneur d'un groupe.". La plateforme ajoute que cette pratique peut prendre la forme d'une violence psychologique mais peut aller jusqu'au meurtre. C'est donc un acte volontaire et très souvent prémédité.
L'honneur du groupe est donc la raison majeur de cette pratique. C'est donc quand les normes et les valeurs du groupe [leur honneur] sont bafouées par un individu que celui-ci apparaît alors comme déviant pour le reste des membres et est donc parfois mis en marge du groupe. Avant de poursuivre cette étude du crime d'honneur, faisons un point sur les définitions (voir source en fin d'article).
- Norme : "Règles et usages socialement prescrits caractérisant les pratiques d'une collectivité ou d'un groupe particulier"
- Valeur : "Idéaux plus ou moins formalisés orientant les actions et les comportements d'un société ou d'un groupe social"
- Déviance : "Écart durable par rapport aux normes socialement établies"
- Contrôle social : "Ensemble de moyens dont dispose une société, une collectivité pour amener ses membres à adopter des conduites conformes aux règles prescrites, aux modèles établis, pour assurer le maintien de la cohésion sociale."
Quand est-ce qu'un individu est-il considéré comme déviant ?
Comme indiqué précédemment, un individu déviant est une personne qui ne suit pas les règles prescrites par les membres de son groupe. Ainsi cette déviance peut prendre de nombreuses formes en fonction des multiples cultures des différentes régions du monde. De ce fait, dans certains pays, une femme ayant un rapport sexuel hors-mariage peut être considérée comme déviante quand bien même ce rapport peut s'avérer être non-consenti par l'individu. Mais bien des raisons s'ajoutent à celles-ci comme la désobéissance sous toutes ses formes, mais les causes majeures sont celles liés aux questions de virginité ou de relations sexuelles.
Dans quel contexte se place ce genre de pratique parmi les plus répandues au monde ?
Et bien, selon un article d'Amnesty International (organisation non-gouvernementale internationale), les crimes d'honneur ne rentrent pas dans un quelconque modèle religieux mais bel est bien dans la culture.
Qui pratique ces actes ?
Pourquoi la victime ne porte pas toujours plainte ?
En effet, les coupables ou du moins les personnes commettant ces actes accompagnent leur pratique d'une forme de violence psychologique.
Par exemple, si une jeune femme a eu une relation hors-mariage, ses proches vont lui reprocher cela en lui répétant que son acte est mal et déshonore le groupe. Elle est donc stigmatisé comme déviante. De ce fait, elle va avoir une image de dépréciation sur elle-même. Il est ainsi plus simple de comprendre la raison de cette absence de communication à une personne tierce. Effectivement, la culpabilité et le sentiment d'avoir mérité sa "punition" sont bel est bien au centre du processus. Par ailleurs, les poursuites judiciaires sont peu communes comme le savent les personnes commettant des crimes d'honneur.
Quelles sont les différentes formes de crime d'honneur ?
Qui est protégé par les lois ?
Un film a été réalisé sur les crimes d'honneur, il a été récompensé aux Oscars ; A girl in the river : The price of forgiveness.Voici la bande annonce :
Ainsi bien que des évolutions et des voix s'élèvent, les crimes d'honneur persistent encore aujourd'hui.
Le sujet étant très vaste, n'hésitez pas à compléter avec les liens en bas d'article.
En espérant que cet article vous aura appris des choses,
Bonne journée,
♀=♂
Les images ont été trouvées sur Unsplash.
N'hésitez pas à cliquer sur le nom des photographes en dessous de chaque image.
Sources et documents complémentaires :
- [sous la direction de] ECHAUDEMAISON Claude-Danièle, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan
- Site du Ministère de la Justice Canadien ; les crimes d'honneur, origine et pratique
- Les crimes d'honneurs et ses définitions
- Rapport Amnesty International
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