Le traumatisme lié aux pratiques coutumières préjudiciables
Si vous avez lu certains de nos articles libellés "Là-bas...", vous avez sûrement remarqué que de nombreuses pratiques touchent les enfants. Nous allons donc, aujourd'hui, nous intéresser au traumatisme suscité par celles-ci chez les plus jeunes.
Pour ce faire nous nous appuierons principalement sur un article écrit par la psychothérapeute Hélène Romano. Elle est spécialisée dans l'accompagnement des individus traversant ou ayant traversé des phases psychologiquement intenses.
Nous allons donc mettre en relation son article avec l'exemple spécifique des pratiques coutumières préjudiciables.
Dans un premier temps, H. Romano explique que les enfants sont considérés comme différents des adultes d'un point de vue de développement mental. Elle explique ainsi que les adultes peinent à prendre en compte la souffrance d'un enfant et à en parler. En effet, cela engendrerait une reconnaissance de son implication dans cette souffrance.
Par ailleurs, la psychothérapeute nous rappelle que le fait d'être enfant ne réduit pas la souffrance et que le déni est loin d'être la meilleure réponse à apporter aux jeunes lors de ces situations de détresse profonde. Elle ajoute que les jeunes enfants ne sont pas plus capables que les adultes à tourner la page de ces périodes de chocs et au contraire que celles-ci peuvent largement influencer leur futur.
Ainsi, dans notre contexte, il suffit de regarder quelques reportages ou témoignages pour relever un discours répétitif. Par exemple lors de l'excision des jeunes filles, les parents affirment qu'il faut mieux effectuer cette pratique tôt afin qu'elle soit oubliée. Néanmoins, quelques minutes de visionnage plus tard, la fillette est généralement en pleurs en raison de la douleur causée par cet acte. Vient ensuite une forme de déni de cette souffrance.
Le comportement observé est donc celui dénoncé par la psychothérapeute.
Revenons à l'article d'Hélène Romano.
Elle insiste sur le fait que voir un enfant souffrir vient finalement brusquer l'adulte. Effectivement, celui-ci n'est pas toujours prêt à se confronter à la souffrance d'un jeune enfant. Dans certains cas, la vision du traumatisme de son enfant ou d'un enfant peut rappeler des moments rudes de sa propre vie. Le déni est donc une façon pour l'adulte, de ne pas se confronter à son passé.
Ainsi, pour revenir à notre situation, les pratiques coutumières préjudiciables sont par définition ancrées dans la coutume, dans la tradition. De ce fait, les femmes qui ont été excisées durant leur enfance, les parents qui ont été mariés de force dans leur adolescence, se retrouvent confrontés au même problème avec leurs propres enfants.
Enfin, la psychothérapeute rappelle que le traumatisme subi par une pratique est marquant mais le traumatisme lié à la réaction de l'entourage l'est plus encore. Elle explique que le déni va venir s'ajouter au choc causé par l'acte. En effet l'enfant va venir perdre ses repères et sans aide psychologique, il lui est très fort compliqué de se reconstruire.
De ce fait, la banalisation de certaines pratiques est encore plus traumatisante que la pratique en-elle même. En effet l'enfant se retrouve seul face à ce bouleversement.
Finalement, j'ajouterais que la pratique de ces actes durant la socialisation primaire de l'enfant va engendrer des conséquences majeures. Effectivement, étant donné que l'enfant est en pleine construction ; c'est à cette période qu'il a besoin d'une plus grande stabilité. Or, lorsque ses repères sont bouleversés, le traumatisme peut s'ancrer plus durablement dans la vie de l'enfant.
Pour ce faire nous nous appuierons principalement sur un article écrit par la psychothérapeute Hélène Romano. Elle est spécialisée dans l'accompagnement des individus traversant ou ayant traversé des phases psychologiquement intenses.
Nous allons donc mettre en relation son article avec l'exemple spécifique des pratiques coutumières préjudiciables.
Dans un premier temps, H. Romano explique que les enfants sont considérés comme différents des adultes d'un point de vue de développement mental. Elle explique ainsi que les adultes peinent à prendre en compte la souffrance d'un enfant et à en parler. En effet, cela engendrerait une reconnaissance de son implication dans cette souffrance.
Par ailleurs, la psychothérapeute nous rappelle que le fait d'être enfant ne réduit pas la souffrance et que le déni est loin d'être la meilleure réponse à apporter aux jeunes lors de ces situations de détresse profonde. Elle ajoute que les jeunes enfants ne sont pas plus capables que les adultes à tourner la page de ces périodes de chocs et au contraire que celles-ci peuvent largement influencer leur futur.
Ainsi, dans notre contexte, il suffit de regarder quelques reportages ou témoignages pour relever un discours répétitif. Par exemple lors de l'excision des jeunes filles, les parents affirment qu'il faut mieux effectuer cette pratique tôt afin qu'elle soit oubliée. Néanmoins, quelques minutes de visionnage plus tard, la fillette est généralement en pleurs en raison de la douleur causée par cet acte. Vient ensuite une forme de déni de cette souffrance.
Le comportement observé est donc celui dénoncé par la psychothérapeute.
Ci-dessous, vous trouverez un reportage d'Envoyé Spécial sur l'excision en Indonésie. Il suit une petite fille et sa famille avant et après l'excision.
Revenons à l'article d'Hélène Romano.
Elle insiste sur le fait que voir un enfant souffrir vient finalement brusquer l'adulte. Effectivement, celui-ci n'est pas toujours prêt à se confronter à la souffrance d'un jeune enfant. Dans certains cas, la vision du traumatisme de son enfant ou d'un enfant peut rappeler des moments rudes de sa propre vie. Le déni est donc une façon pour l'adulte, de ne pas se confronter à son passé.
Ainsi, pour revenir à notre situation, les pratiques coutumières préjudiciables sont par définition ancrées dans la coutume, dans la tradition. De ce fait, les femmes qui ont été excisées durant leur enfance, les parents qui ont été mariés de force dans leur adolescence, se retrouvent confrontés au même problème avec leurs propres enfants.
Enfin, la psychothérapeute rappelle que le traumatisme subi par une pratique est marquant mais le traumatisme lié à la réaction de l'entourage l'est plus encore. Elle explique que le déni va venir s'ajouter au choc causé par l'acte. En effet l'enfant va venir perdre ses repères et sans aide psychologique, il lui est très fort compliqué de se reconstruire.
De ce fait, la banalisation de certaines pratiques est encore plus traumatisante que la pratique en-elle même. En effet l'enfant se retrouve seul face à ce bouleversement.
Finalement, j'ajouterais que la pratique de ces actes durant la socialisation primaire de l'enfant va engendrer des conséquences majeures. Effectivement, étant donné que l'enfant est en pleine construction ; c'est à cette période qu'il a besoin d'une plus grande stabilité. Or, lorsque ses repères sont bouleversés, le traumatisme peut s'ancrer plus durablement dans la vie de l'enfant.
En espérant que cet article vous aura appris des choses,
Bonne journée,
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