Là-bas en République Démocratique du Congo...

En RDC, les rapts se multiplient. Un rapt est définit comme un "enlèvement d'une personne contre sa volonté dans le but d'obtenir d'elle ou de ses proches une compensation financière ou autre en contrepartie de sa vie". En effet, à Goma, une ville de l'Est de la République Démocratique du Congo, on lutte contre un nouveau trafic.



Selon la population c'est le faible développement économique qui pousse les gens à de telles atrocités. Il s'agit ici, d'enfants enlevés, en contre-partie d'une rançon. Les enfants sont parfois torturés,voir tués. Ce pays a déjà connu par le passée des troubles similaires, des viols de femmes, des enlèvements d'adultes...
Ce sont des groupes armés qui prennent les personnes et exigent ensuite des parents une rançon. Les enfants sont pris et enlevés sur les chemins habituels comme celui de l’école à la maison.

Des centaines d'enfants comme celui de Valentin Sendegeya, ont soudainement disparus, dans les quartiers populaires de Goma. Ce père de famille qui se confie pour Le Monde, "c'est comme si nous étions en deuil". Ainsi, à lui aussi ont a pris sa petite fille. L'enlèvement est devenu monnaie courante dans la ville.
Valentin Sendegeya a bien essayé de le signaler aux autorités, à la radio, au ONG, mais rien n'y fait. On ne retrouve pas sa fille. En échange, les voisins parlent d'une rançon de 2 000 dollars (1636 euros), des passeurs proposent de transmettre un message à des ravisseurs qu'ils ne connaissent absolument pas, en échange d'un petit billet.



La nuit approche, les enfants du quartier sont nombreux. Ils portent des sacs de manioc et des bidons d’eau dans leurs bras. Ils ont des ballons de chiffons, des cordes à sauter en lambeaux.
Or, certains ne jouent plus dehors. Comme Mugisha, 6 ans, kidnappé le 17 mai par des hommes à moto et retrouvé douze jours plus tard. Depuis, ce garçon  reste dans la maison familiale en travaux. Trois autres enfants ont été kidnappés dans le quartier de Keshero, dont Charles, 10 ans. Il a été retrouvé égorgé dans la rue.





On retrouve plusieurs enfants, morts, tués au bord des routes à cause de ce phénomène débuté en janvier 2017 et qui se poursuit encore aujourd’hui. La maman de Nathanaël (prénom modifié), elle, a reçu un appel lui demandant 5 000 dollars, au lieu de quoi elle trouverait le cadavre de son fils.

On se demande alors que fait l'Etat. Et bien, la plupart de ces cas ne sont pas signalés aux autorités. Les procès sont rares, les familles négocient juste avec les ravisseurs sans passer par la justice. En août 2017, seulement 3 personnes, ont été arrêtées pour l’enlèvement d'une vingtaine d'enfants.

Quant à Vanessa, la fille de Valentin Sendegeya, elle fut finalement retrouvée deux semaines plus tard, dans une maison abandonnée près de la frontière rwandaise, depuis ce jour les yeux dans le vide, sa fille n'a plus jamais parlé.


En espérant que cet article vous aura appris des choses,
Bonne journée,
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Les images ont été trouvées sur Unsplash.
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