Là-bas au Sénégal...

Et si, le temps d'un article nous partions au Sénégal pour voir comment ça se passe...

Le Sénégal se situe au Nord-Ouest du continent Africain et au Sud de la Mauritanie.
L'IDH du Sénégal s'élevait à 0.47 en 2014.
Quand à l'IIG, il s'élevait à 0.521 en 2015 également.
En 2015, le PIB de ce pays s'élevait à 14.77 milliards de dollars US.
Rappelons que le Sénégal, ancienne colonie majeure de l'Empire Colonial Français (avec pour capitale de celui-ci, Saint-Louis du Sénégal), est devenue indépendante le 20 août 1960.
Malgré la dernière élection quelque peu contestée, il est important de noter que le pays contrairement à ses voisins a été globalement épargné par les guerres civiles, les dictatures et par la montée du terrorisme.


C'est notamment au Sénégal, que l'infanticide pose question. Nous allons donc nous intéresser à ce sujet.



Les cas de nourrissons retrouvés morts dans des décharges ou dans la forêt se multiplient. En 2012, 1/4 des affaires jugées aux assises représentaient des cas d'infanticide. Un phénomène préoccupant d'autant plus que la plupart de ses naissances résultent d'un viol, d'un inceste ou d'un adultère. En effet avec plus 55 000 avortement clandestins, le pays se trouve face a un phénomène social d'une ampleur sans précédent.

En outre, les principales motivations évoquées par les femmes qui décident de mettre fin a la vie de leurs bébés sont les souffrances liées au viol, à l'inceste ou à des relations difficiles autour de la naissance. La situation est d'autant plus critique que l'infanticide représente le dernier recours après un avortement raté.



Bien que le Code Pénal du pays interdit formellement cette acte, le code de déontologie des médecins autorisent l’avortement si trois confrères estiment la vie de la mère en danger. Mais cette option, est encadrée de procédures très longues et coûteuses. En conséquence, la femme dissimule sa grossesse avant de ce débarrasser de l'enfant. Pour le Monde, une sage-femme de l’hôpital de Thiaroye confie  " [que] une jeune fille s'est présentée ici pour interrompre sa grossesse après avoir été violée par son père. Je l'en ai dissuadée et, après l'accouchement, nous avons envoyée le bébé a la Pouponnière de la Médina, à Dakar". Ce cas est loin d’être isolée.

De plus, lorsque l'avortement est pratiqué, il est généralement le fruit d'une personne non qualifié à 38%, souvent un guérisseur, voir par la femme elle même à 21% engendrant un traumatisme important.

Face a ces drames, quelques associations comme l'Association des Juristes Sénégalaise (AJS), tentent d'ouvrir un débat légitime sur l'IVG ou sur des préventions quant aux contraceptions. Rappelons qu’actuellement 31% des grossesses ne sont pas souhaitées et qu'au Sénégal les femmes ont deux enfants de plus en moyenne que désiré.



En espérant que cet article vous auras appris des choses,
Bonne journée,
♀=♂



Les images ont été trouvées sur Foter.

Sources et documents complémentaires :
  • article le Monde 
  • article guttmarcher
  • étude: Estimations de l'incidence de l'avortment privoqué et conséquence de l"avortement non médicalisé au Sénégal de Sedgh G et al.

Commentaires

Articles les plus consultés