Ici ... la "taxe rose"

Être une fille coûte chère !

Pourquoi certains produits sont-il plus chers lorsqu'ils sont vendus aux rayons féminins.  Quand on y pense, c'est la plupart des achats censés être neutre du quotidienne qui en réalité, sont plus chers pour les filles. Sans parler des couleurs d'emballages généralement bleu pour les garçons et rose pour les filles...





Si on regarde attentivement nos achats et nos consommations du quotidien, on trouve beaucoup d'exemples.
La coupe chez le coiffeur par exemple, excepté la longueur de cheveux rien n'explique un tel écart de prix. Parfois le double alors même pour les coupes courtes féminines nécessitent autant de temps et  de shampoing que pour un homme. 
D'autres produit, à même utilisation, sont bien plus chère, comme les déodorants billes qui pourtant ont  la même utilisation dans les deux cas, même constat pour les rasoirs et le dentifrice. Sans parler des jouets pour enfants...
Ce phénomène de marketing se nomme taxe rose ou l'écart entre un produit de même type mais vendu au rayon fille ou au rayon garçon.  
Selon le Secrétariat d’État aux Droits des femmes, en moyenne, en France, la femme gagne environ 24% de moins que l’homme ; ajoutez à cela qu’elle doit en plus payer plus chère certains produits…



Reportage "On n'est plus des pigeons" (FRANCE 4) sur la taxe rose et la stratégie marketing lié à celle-ci.




De plus, la question se pose aussi avec les produits hygiéniques.  Faisons un rapide calcul : une boîte de tampons à environ 3 €. C’est peu. Sauf que si l’on fait une moyenne d’une boîte par mois le tout pendant 40 ans (de 10 ans à 50 ans), on arrive déjà à près de 1.500 €. Un sacré budget. On se pose alors la question à partir du moment où l’incontinence est remboursée, pourquoi pas les menstruations ? Si la première étape consisterait à abaisser la taxation sur ces produits, l’étape suivante serait d’instaurer sa gratuité totale ou partielle.
 En effet l’hygiène révèle d’un droit fondamental et quand on pense que dans certains pays traversant des  catastrophes naturels les organisations pensent bien évidement a fournir nourriture et eau, biens de première nécessitée ; mais quand est-il des tampons et serviettes ? Certaines femmes ont recourt alors, durant ces temps rudes, à des feuilles de journaux ou encore des feuilles séchées, des cendres, du sable, de l’herbe.

Bien évidemment les Nations Unies se sont emparée de la question et ont décrété le 28 mai comme journée mondial des menstruations. Une première mesure dérisoire quand on sait que encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde, la menstruation implique encore et toujours des connotations négatives (-> notre article sur la façon dont les femmes vivent leurs menstruations au Népal).


En espérant que cette article vous aura appris des choses,
 Bonne journée,

♀=♂




L'image a été trouvée sur le site Unsplash.


Sources et documents complémentaires :
  • Article de l'Express ici
  • Article l'Obs, Le Plus ici
  • Reportage "Comment ça va bien" ici
  •  Vidéo "La gazette des femmes" ici
  • Un grand nombre d'articles du collectif "Georgette Sand" ici
  • N'hésitez pas à faire une recherche sur Google Image, vous y trouverez un certain nombre de photos de produits

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