Là-bas au Malawi ...
Et si, le temps d'un article, nous partions au Malawi pour voir comment ça se passe...
Vous pouvez retrouver différents liens sur le sujet en bas de l'article.
Tout d'abord le Malawi se situe au Sud-Est de l'Afrique, entre le Mozambique et la Zambie.
Ce pays avait en 2014, un IDH (Indice de Développement Humain) de 0.45.
A titre de comparaison la France était à 0.89.
Le Malawi est classé 177ème sur 188 pays pour l'IIG (Indice Inégalité de Genre).
Le PIB s'élevait, en 2016, à 5.442 milliards de dollars US.
N'oublions pas que le Malawi, anciennement Nyssaland, a connu son indépendance seulement en 1964. Ce pays a été gouverné par le Dr Banda de façon despotique. Aujourd'hui et depuis la fin de son mandat, soit en 1994, le pays connaît une vague démocratique auquel le président actuel, Peter Mutharika [à la tête du pays depuis l'élection mouvementé de mai 2014] prend part [de façon plus ou moins marqué].
Ainsi, nous nous intéresserons aux traitements des femmes, à travers les hyènes du Malawi et les camps d'initiations sexuelles.
Abordons dans un premier temps, les camps d'initiations sexuelles ; un véritable fléau dans l'extrême Sud de ce pays d'Afrique Orientale.
En effet, dès leur premières menstruations (généralement entre 11 et 14 ans mais parfois dès 9 ans ou même moins), les jeunes filles ont obligation de se rendre dans ces lieux. Là-bas, on leur apprend à plaire sexuellement aux hommes. Ces établissements sont situés à l'écart des villages. Les détails sont laconiques, très peu d'indications sont livrés. Toutefois, les responsables de ces centres sont bien plus bavardes à ce sujet. En effet comme l'interview de l'une d'elle réalisé par Le Monde le démontre, les organisateurs de ces "séjours" de 2 semaines en moyenne ne montre pas la moindre trace de culpabilité. Pour en savoir plus sur le déroulement de cette pratique, n'hésitez pas à cliquer ici.
Dans la continuité de ces actes ; intervient le fisi ou la hyène, quelque soit le terme, la signification est la même. Ce sont des hommes payés [selon la BBC] entre 4$ et 7$ pour un "nettoyage", une "purification" d'une durée de trois jours. Pendant cette période, les femmes, jeunes femmes, et filles subissent des relations sexuelles non consenties. Or, les hyènes, à l'image de Louis Foté interviewé par Le Monde ou bien Eric Aniva dont l'interview de la BBC a permise son incarcération et les travaux forcés, sont peu voire totalement insensible au poids de leurs actes. En effet quelque soit les sources d'information, celles-ci les présentent comme des hommes souriants, et plutôt fières à l'évocation du nombre de femmes avec lesquelles ils ont eux des rapports sexuels. Ceux-ci sont d'ailleurs non protégés comme le veux la tradition ; engendrant ainsi la prolifération du VIH et les grossesses précoces résultant ainsi de viols. En effet un grand nombre de ces hommes sont touchés par ce virus et ainsi un très grand nombre de leur victime le contracte également.
Par ailleurs, cette pratique marque l'arrêt de la scolarité de ces jeunes filles qui deviennent ainsi, malgré leur âge précoce, de véritables adultes.
Les femmes sont poussés à cette pratique suite à leur premières menstruations dans un premier temps, mais également après un avortement, après le décès d'un enfant, d'un frère, ou de leur mari. Ainsi certaines femmes peuvent subirent plusieurs fois ce viol contractuel.
En cause, la pression de l'entourage certes, mais également les croyances des anciens qui promettent à toutes femmes ne se pliant pas à ce processus, maladie, malheur, décès d'une tierce personne,...
Tant de croyances, qui malgré la mise en place d'une loi pour l'égalité homme-femme réduisant un certain nombre de pratique coutumière préjudiciable et les campagnes de prévention et d'aides des ONG, ont bien du mal à s'évanouir. En effet dans ces zones rurales, où la pauvreté est ancré dans les villages, l'accès à l'information est très réduit.
♀=♂
Vous pouvez retrouver différents liens sur le sujet en bas de l'article.
Tout d'abord le Malawi se situe au Sud-Est de l'Afrique, entre le Mozambique et la Zambie.
Ce pays avait en 2014, un IDH (Indice de Développement Humain) de 0.45.
A titre de comparaison la France était à 0.89.
Le Malawi est classé 177ème sur 188 pays pour l'IIG (Indice Inégalité de Genre).
Le PIB s'élevait, en 2016, à 5.442 milliards de dollars US.
N'oublions pas que le Malawi, anciennement Nyssaland, a connu son indépendance seulement en 1964. Ce pays a été gouverné par le Dr Banda de façon despotique. Aujourd'hui et depuis la fin de son mandat, soit en 1994, le pays connaît une vague démocratique auquel le président actuel, Peter Mutharika [à la tête du pays depuis l'élection mouvementé de mai 2014] prend part [de façon plus ou moins marqué].
Ainsi, nous nous intéresserons aux traitements des femmes, à travers les hyènes du Malawi et les camps d'initiations sexuelles.
Abordons dans un premier temps, les camps d'initiations sexuelles ; un véritable fléau dans l'extrême Sud de ce pays d'Afrique Orientale.
En effet, dès leur premières menstruations (généralement entre 11 et 14 ans mais parfois dès 9 ans ou même moins), les jeunes filles ont obligation de se rendre dans ces lieux. Là-bas, on leur apprend à plaire sexuellement aux hommes. Ces établissements sont situés à l'écart des villages. Les détails sont laconiques, très peu d'indications sont livrés. Toutefois, les responsables de ces centres sont bien plus bavardes à ce sujet. En effet comme l'interview de l'une d'elle réalisé par Le Monde le démontre, les organisateurs de ces "séjours" de 2 semaines en moyenne ne montre pas la moindre trace de culpabilité. Pour en savoir plus sur le déroulement de cette pratique, n'hésitez pas à cliquer ici.
Dans la continuité de ces actes ; intervient le fisi ou la hyène, quelque soit le terme, la signification est la même. Ce sont des hommes payés [selon la BBC] entre 4$ et 7$ pour un "nettoyage", une "purification" d'une durée de trois jours. Pendant cette période, les femmes, jeunes femmes, et filles subissent des relations sexuelles non consenties. Or, les hyènes, à l'image de Louis Foté interviewé par Le Monde ou bien Eric Aniva dont l'interview de la BBC a permise son incarcération et les travaux forcés, sont peu voire totalement insensible au poids de leurs actes. En effet quelque soit les sources d'information, celles-ci les présentent comme des hommes souriants, et plutôt fières à l'évocation du nombre de femmes avec lesquelles ils ont eux des rapports sexuels. Ceux-ci sont d'ailleurs non protégés comme le veux la tradition ; engendrant ainsi la prolifération du VIH et les grossesses précoces résultant ainsi de viols. En effet un grand nombre de ces hommes sont touchés par ce virus et ainsi un très grand nombre de leur victime le contracte également.
Par ailleurs, cette pratique marque l'arrêt de la scolarité de ces jeunes filles qui deviennent ainsi, malgré leur âge précoce, de véritables adultes.
Photo by UrbanPromise Camden, NJ on Foter.com / CC BY
Les femmes sont poussés à cette pratique suite à leur premières menstruations dans un premier temps, mais également après un avortement, après le décès d'un enfant, d'un frère, ou de leur mari. Ainsi certaines femmes peuvent subirent plusieurs fois ce viol contractuel.
En cause, la pression de l'entourage certes, mais également les croyances des anciens qui promettent à toutes femmes ne se pliant pas à ce processus, maladie, malheur, décès d'une tierce personne,...
Tant de croyances, qui malgré la mise en place d'une loi pour l'égalité homme-femme réduisant un certain nombre de pratique coutumière préjudiciable et les campagnes de prévention et d'aides des ONG, ont bien du mal à s'évanouir. En effet dans ces zones rurales, où la pauvreté est ancré dans les villages, l'accès à l'information est très réduit.
Alors où donc la pauvreté et le respect de la tradition mènera ce combat pour la disparité de ces pratiques ?
En espérant que cette article vous aura appris des choses,
Bonne journée,
Bonne journée,
♀=♂
Les deux premières images ont été trouvées sur le site Unsplash
Pour retrouver les autres photographies de ces artistes, n'hésitez pas à cliquer sur leur nom, en dessous des photographies.
La dernière provient du site Foter.
Sources et documents complémentaires :
- Article du Monde (il en existe 6, dont 4 sous forme d'épisodes, les deux autres y sont complémentaires) : le 1er épisode ici
- Article CNN (en anglais non sous-titré)
- Article BBC permettant de condamner Eric Aniva, et l'interview complémentaire (vidéo en anglais non sous-titré)
- Article BBC à propos de la condamnation d'Eric Aniva
- Pour trouver l'IIG (l'indice d'inégalité des genres) : http://hdr.undp.org/en/composite/GII
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