Là-bas au Népal...
Et si on partait au Népal, le temps d'un article, pour voir comment ça se passe ...
Vous pouvez retrouver différents liens sur le sujet en bas de l'article.
Tout d'abord, situons-nous ; le Népal se trouve au Nord de l'Inde et au Sud de la Chine.
Ce pays avait en 2014, un IDH (Indice de Développement Humain) de 0.55.
A titre de comparaison, la France était à 0.89.
Le Népal se place à la 115ème position sur 188 pays pour l'IIG (l'Indice d'Inégalité des Genres).
N'oublions pas que ce pays sort d'une guerre civile due à la chute de la monarchie qui dirigeait le pays depuis plus de 200 ans remplacé par un gouvernement de coalition républicaine, avec à sa tête des Maoïstes.
Les différents gouvernement ne sont pas parvenus à mettre en place une politique de développement économique durable. En effet le PIB du Népal s'élève à 21.14 milliards de dollars US en 2016 (pour la France ; 2.465 billions dollars US).
Ainsi, nous nous questionnerons sur le traitement des femmes au Népal et plus particulièrement à l'exil menstruel.
Le chhaupaudi est une pratique hindouiste visant à exclure les femmes le temps de leurs menstruations. Elles vivent dans des cabanes isolées ou à proximité de leur habitation mais sont seules. Elles sont, en effet, durant, cette période, considérées comme impures. Elles ne peuvent donc pas aller à des évènements comme des mariages, ne peuvent pas boire à des sources publiques, ou aller dans un temple et ne peuvent pas toucher la nourriture, au risque de mauvaises récoltes...
Revenons au chhaupaudi, pratique religieuse interdite depuis 2005 par la Cour Suprême, ce n'est que la récente loi qui punie à hauteur de 3000 roupies (environ 25€) et/ou de 3 mois de prison toute personne forçant une femme à se plier à cette tradition.
Malgré ses différentes "alertes" de l’État, la tradition persiste, comme le dénonce dans l'article 15, le Conseil économique et social des Nations Unis, (si le lien ne fonctionne pas ; https://www.unicef.org/about/execboard/files/2017-PL23-Nepal-CPD-ODS-FR.pdf )
C'est essentiellement dans les zones rurales du centre de l'Ouest Népalais touchées par la pauvreté que le chhaupaudi persiste. Il est très mal vue par les personnes âgées, aussi bien des femmes que des hommes, de ne pas le pratiquer.
Un rite qui en plus d'être éprouvant psychologiquement et physiquement est extrêmement dangereux. De nombreux décès sont signalés en raison de piqûres de serpents, d'attaques de bêtes sauvages ou encore d'étouffement dû à la fumée de la cuisine dans des cabanes non/très peu ventilées.
Certaines femmes ont fait le choix de ne plus y prendre part comme une enseignante qui témoigne dans l'excellent reportage Reuters que je vous invite à aller voir en cliquant ici.
Néanmoins, en raison de la pression religieuse et psychologique exercée sur ces femmes, certaines d'entre elles se refusent d'arrêter.
Alors entre tradition et pression, les inégalités pourront-elles cesser au Népal ?
♀=♂
Vous pouvez retrouver différents liens sur le sujet en bas de l'article.
Tout d'abord, situons-nous ; le Népal se trouve au Nord de l'Inde et au Sud de la Chine.
Ce pays avait en 2014, un IDH (Indice de Développement Humain) de 0.55.
A titre de comparaison, la France était à 0.89.
Le Népal se place à la 115ème position sur 188 pays pour l'IIG (l'Indice d'Inégalité des Genres).
N'oublions pas que ce pays sort d'une guerre civile due à la chute de la monarchie qui dirigeait le pays depuis plus de 200 ans remplacé par un gouvernement de coalition républicaine, avec à sa tête des Maoïstes.
Les différents gouvernement ne sont pas parvenus à mettre en place une politique de développement économique durable. En effet le PIB du Népal s'élève à 21.14 milliards de dollars US en 2016 (pour la France ; 2.465 billions dollars US).
Ainsi, nous nous questionnerons sur le traitement des femmes au Népal et plus particulièrement à l'exil menstruel.
C'est donc le chhaupadi que nous allons aborder aujourd'hui.
Le chhaupaudi est une pratique hindouiste visant à exclure les femmes le temps de leurs menstruations. Elles vivent dans des cabanes isolées ou à proximité de leur habitation mais sont seules. Elles sont, en effet, durant, cette période, considérées comme impures. Elles ne peuvent donc pas aller à des évènements comme des mariages, ne peuvent pas boire à des sources publiques, ou aller dans un temple et ne peuvent pas toucher la nourriture, au risque de mauvaises récoltes...
Revenons au chhaupaudi, pratique religieuse interdite depuis 2005 par la Cour Suprême, ce n'est que la récente loi qui punie à hauteur de 3000 roupies (environ 25€) et/ou de 3 mois de prison toute personne forçant une femme à se plier à cette tradition.
Malgré ses différentes "alertes" de l’État, la tradition persiste, comme le dénonce dans l'article 15, le Conseil économique et social des Nations Unis, (si le lien ne fonctionne pas ; https://www.unicef.org/about/execboard/files/2017-PL23-Nepal-CPD-ODS-FR.pdf )
C'est essentiellement dans les zones rurales du centre de l'Ouest Népalais touchées par la pauvreté que le chhaupaudi persiste. Il est très mal vue par les personnes âgées, aussi bien des femmes que des hommes, de ne pas le pratiquer.
Un rite qui en plus d'être éprouvant psychologiquement et physiquement est extrêmement dangereux. De nombreux décès sont signalés en raison de piqûres de serpents, d'attaques de bêtes sauvages ou encore d'étouffement dû à la fumée de la cuisine dans des cabanes non/très peu ventilées.
Certaines femmes ont fait le choix de ne plus y prendre part comme une enseignante qui témoigne dans l'excellent reportage Reuters que je vous invite à aller voir en cliquant ici.
Néanmoins, en raison de la pression religieuse et psychologique exercée sur ces femmes, certaines d'entre elles se refusent d'arrêter.
Alors entre tradition et pression, les inégalités pourront-elles cesser au Népal ?
En espérant que cette article vous aura appris des choses,
Bonne journée,
Bonne journée,
♀=♂
Les photos ont été trouvées sur Pixabay.
Liens utiles pour cet article :
- Article RTL sur le traitement des femmes à travers le monde pendant leur règles
- Reportage Reuters
- Article d'un journal luxembourgeois sur le sujet
- Étude d'Amnesty International sur l'inégaluté des genres au Népal
- Pour trouver un IDH : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/NPL/fr/SP.POP.IDH.IN.html
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